Karoline Jeuffroy est une artiste plasticienne dont le travail explore la relation entre le verre, le métal et la roche.
Après des études aux Beaux-Arts du Havre (2009) et à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2011), elle se spécialise dans le moulage et le travail du métal, influencée par l’héritage artisanal de son père tôlier.
Son parcours l’amène à réaliser des projets en bronze à la Fondation Pierre de Coubertin, puis à collaborer avec la galeriste Géraldine Banier.
Soucieuse d’approfondir sa maîtrise des matériaux, elle intègre le CERFAV en 2021 pour se former aux techniques du verre.
Depuis 2024, elle enseigne le volume aux Beaux-Arts de Saint-Étienne tout en poursuivant sa pratique artistique.
En 2025, elle rejoint la Galerie Villa Domus à Honfleur.

Parcours

Je ne façonne pas la matière, je lui donne un sens

Expositions collectives
  • 2025, Ouvrez l'oeil, Fillière France

  • 2024, 12th International Glass Award, Rheinbach Germany

  • 2024, Nuances, Lunéville France

  • 2024, Rituels, Paris France

  • 2023, Paraison, Reims France

  • 2019, When you dance you make me happy, Trevise Italy

  • 2017, Femerotisme, Paris France

Foire
  • 2025, Lille Art Up!, Lille France

  • 2024, ST-ART, Strasbourg France

  • 2024, Résonances, Strasbourg France

  • 2016, Paris Art Fair, Paris France

Prix
  • 2024, l'Autre moitié ( dérive bleue ), Rheinbach Germany

Biennale
  • 2017, Instant present, Palerme Italy

Autre
  • 2016, Festival visions, London United Kingdom

La matière n’est jamais une finalité, mais un vecteur. Elle est choisie pour ce qu’elle permet de révéler, de faire advenir — non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle incarne. Chaque médium s’impose avec justesse, en résonance avec l’intention du projet.

Le verre me permet de figer le mouvement, de suspendre un instant dans sa viscosité chaude, presque organique. Le souffle y apporte une légèreté fragile, un geste suspendu. La roche, dense et résistante, porte la mémoire du feu. Le métal soutient, relie, tend, structure l’ensemble.

Ma pratique ne se limite pas à ces matériaux. J’utilise la vidéo pour explorer des espaces mentaux comme le rêve, la photographie pour proposer une image avant le mot, le bronze pour sa dimension noble et pérenne, ou encore des pailles à cocktail, détournées pour composer un nuage noir.

Chaque choix est pensé. C’est toujours le propos qui guide la forme, jamais l’inverse.